mardi 31 mai 2011

ADN et généalogie

Depuis 10 ans une nouvelle forme de généalogie connaît un succès croissant aux
Etats-Unis et dans le monde anglo-saxon en général. Il s’agit de la généalogie
génétique, c'est-à-dire de l’utilisation de l’ADN pour la recherche de nos
ancêtres.

A partir d’un simple frottis buccal ou d’un peu de salive, les tests ADN
permettent en effet :

de déterminer notre identité génétique (haplotype) ce qui permet de retrouver
nos cousins, même lointains, et de voir à quelle époque vivait notre ancêtre
commun.
de déterminer notre groupe ethnique d’origine (haplogroupe) et de voir ainsi
de quel peuple de l’antiquité nous sommes issus (celtes, germains, phéniciens,
etc...)


C’est tout au moins ce qu’indiquent un certain nombre de sociétés dont les
laboratoires sont principalement situés aux Etats-Unis.
Nous avons-nous même suivi le test d’un parent pour vérifier le bien-fondé de
ces affirmations et c’est à ce retour d’expérience que nous avons voulu
consacrer cet article.

Il faut rappeler enfin que l’ADN a permis une avancée décisive dans la
connaissance de nos premiers ancêtres ainsi que des premières migrations et du
peuplement de la terre. Le rappel de ces découvertes qui font encore parfois
l’objet de polémiques dépasse largement le cadre de cet article.

Nous avons donc simplement essayé de résumer les positions des deux
généticiens dont les travaux sont les plus reconnus par leurs pairs à savoir
l’anglais Bryan Sykes et l’américain Spencer Wells.

Mais il nous faut d’abord comprendre comment fonctionne l’ADN et pour cela
un rappel de nos connaissances en génétique est nécessaire.

Source : Centre d'entraide généalogique de Franche-Comté

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