mercredi 1 septembre 2010

Santimamiňie et l'art magdalénien cantabrique-pyrénéen - Représentations préhistoriques : images du sens

Colloque Représentations préhistoriques : images du sens, organisé par le Muséum national d'Histoire naturelle, les 19 - 20 et 21 juin 2008.

Interventions de César Gonzàlez Sainz :

Santimamiňie et l'art magdalénien cantabrique-pyrénéen

Cesar Gonzalez Sainz, Université de Cantabria



Santimamiñe (Cortézubi, Bizkaia) est la première grotte ornée découverte (1916) et étudiée (en 1918 et, sur tout, 1925 par T. de Aranzadi, J.M. de Barandiaran et E. Eguren) dans le Pays Basque, et une des premières de la région cantabrique. Aujourd'hui il est en cours un programme d'actualisation de sa connaissance, avec la fouille de quelques témoins du dépôt archéologique de l'entrée (dirigée par J.C : López Quintana) et une révision des contenus pariétales, dans laquelle nous travaillons en collaboration avec R. Ruiz de Idarraga.


Cette révision permettre d'élargir légèrement les contenus pariétales (une figure gravée dans l'extérieur, lié à la stratigraphie archéologique, quelques restes de peinture rouge, et de figure animal noire), et sur tout permet la discussion des notables altérations du dispositif paléolithique, avec importants problèmes de conservation de diverse origine. En utilisant la documentation photographique ancien, il nous montre que sur tout entre 1961 et 1970 ils ont été ajoutés quelques détails en noire au moins dans quatre représentations paléolithiques. Ces falsifications ont été considérés part du dispositif paléolithique dans les publications archéologiques de la deuxième moitie du s.XX. D'autre part, nous avons essayé de récupérer, avec nouveaux rélevés, l'image originale des quelques compositions pariétales quasiment détruites aujourd'hui, sur tout due à l'intense exploitation touristique de la grotte depuis la moitie de la décade de 1960 jusqu'à celle de 1990.


La grotte de Santimamiñe a un ensemble rupestre de moyenne dimension, synchronique et très cohérente intérieurement dans des divers aspects. On soutien une plus probable correspondance chronologique avec les habitats humaines de la couche VI-Slnc (avec des dates et industries du Magdalénien supérieur-final) que avec ceux du VII-Csn (du final du Magdalénien inférieur). Santimamiñe montre notables correspondances avec les ensembles rupestres des grottes d'Urdiales, de Covaciella et d'Altxerri, et un peu plus éloignés, Monedas, Cullalvera et Ekain, ou avec les dernières étapes de décoration de centres complexes comme Llonín, Altamira, Castillo, Pasiega C et la galerie inférieure de La Garma. Ces ensembles montrent des caractères très récurrents dans le espace cantabre-pyrénéen, de façon que Santimamiñe est un des exemples cantabriques des nouveautés artistiques généralisées depuis 14.500 BP jusqu'à la fin du Magdalénien, un peu après du 12.000 BP. Au même temps, il s'agit d'un banc d'essaie approprié pour une plus ample définition de cette rénovation artistique et pour l'évaluation des implications culturelles.

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